COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 25 JANVIER A NOUVION-SUR-MEUSE

 

Deuxième réunion de la Jeune Com' cette année : on visite la salle, on la découvre, puis on s'assied et on commence…

Les convocations : administration, aléatoire et féérique. [1]
Elles ne sont pas toutes arrivées, il semble que leur envoi comme leur réception obéisse à un autre ordre que celui qu'on pensait maîtriser. Fayçal fait le point sans se pencher, et c'est étonnant, sur les conclusions métaphysiques que ce constat devait logiquement induire. On le surprendra d'ailleurs à plusieurs reprises faisant preuve d'un étonnant pragmatisme…

La salle : contraintes techniques, sublimations théâtrales.
Un magnifique plan de la salle est joint à ce compte-rendu : vous constatez qu'il n'y a aucune sortie à jardin : on peut simplement disposer un pendrillon de 2,10 mètres, permettant à un ou deux comédiens d'être dissimulés quelques instants. De la même façon, il n'y a aucune possibilité de passer de cour à jardin par le fond (l'opération inverse est également peu envisageable): on demandera à ce qu'un rideau soit installé pour permettre cette circulation, il n'est pas certain qu'on l'obtienne… A cour en revanche se trouve un confortable dégagement qui lui-même donne sur les loges.
On disposera de tables, à une place comme à deux, et des chaises adaptées, que l'on pourra scénographier à loisir.
L'éclairage permettra de créer deux zones, cour et jardin, distinctes, sans pour autant espérer des découpes précises, l'une franchement obscure et l'autre totalement claire, ou vice-versa.
On pourra obtenir des ambiances simples, jour, nuit, chaud, froid.
Il n'est pas envisageable d'avoir une poursuite, mais on peut demander des douches.
On exclut absolument les videoprojections : les contraintes sont trop importantes et la salle mal adaptée.
La scène est surélevée d'environ un mètre par rapport à la salle, on pourra y accéder avec un escalier, qu'on peut placer à cour comme à jardin.
Le son devra obligatoirement être fourni sur un support CD audio, non réinscriptible : testez votre bande son sur une platine de salon, et non sur votre ordinateur. Plus de souplesse et moins de stress : un son par plage, une plage par son… Si ces contraintes vous semblent complexes, contactez-nous.
Pas de micro pour sonoriser les comédiens, même les plus petits débutants : telle est l'école des planches, on y souffre, mais on y grandit.
On dispose de prises de courant, toutes à cour.

Le pré-planning, ordre et chaos.
Pas de problème, on va y arriver…
Aurélie et Fayçal rappellent que le festival est destiné à permettre aux troupes de se rencontrer, d'échanger et de jouer, en aucun cas de s'affronter : aucun prix, aucune hiérarchisation, aucun palmarès : on présente un spectacle dont on est satisfait, dans la mesure où on a conduit nos élèves au mieux de leurs possibilités. Certains sont plus à l'aise, plus aguerris, plus expérimentés, d'autres débutent : tous donnent le meilleur d'eux-mêmes.
Les règles : chaque troupe dispose de trente minutes d'installation, et de quarante minutes de jeu. On peut évidemment nuancer de quelques minutes, ce qui pourra se mettre au point lors de la prochaine réunion, où tous les participants d'une même journée se retrouveront pour s'organiser.
Il est possible de fractionner la représentation en plusieurs parties : cette forme est adaptée aux sketches mais nécessite beaucoup de concentration et d'investissement de la part des comédiens qui ne peuvent pas décompresser après leur prestation.
Chaque troupe s'inscrit pour la journée, les comédiens sont aussi les spectateurs. Sauf contraintes incontournables, on respectera ce principe afin d'éviter, entre autres, que des troupes jouent devant une salle vide…
On prévoit de cinq à six spectacles par jour
Le vendredi sera la "journée de gala" : en plus des spectacles en journée, une soirée est organisée, sorte de vitrine officielle du festival : sont invités les "officiels", inspecteurs, édiles et chefs d'établissement. Les collèges et écoles "locaux" sont évidemment sollicités : l'école primaire de Nouvion ne pouvant jouer le soir en raison des contraintes des transports scolaires, la soirée de gala sera a priori assurée par le collège de Nouvion et le lycée Chanzy.

Intervention des comédiens professionnels : je de l'un, jeux de l'autre.
Le principe du PAG nous permet de "disposer" de deux comédiens professionnels qui peuvent intervenir dans les troupes. On rappelle qu'on ne cherche pas à être "rentables", et que ces interventions ne sont pas directement liées à la production d'un spectacle…
L'école et le collège de Nouvion, les collèges de Rocourt, ci-devant Fresnois, Villers-Semeuse et Notre-Dame se sont inscrits pour ces interventions. 

Exposition à la vitrine du Conseil Général : gestations et envols.
Une réunion de travail pour préparer l'expo (voir programme…) aura lieu chez Aurélie le lundi 6 février, à 19h00.



[1] Les sous-titres sont extraits du colloque "Théâtralité scolaire, d'un ado l'autre" : il serait donc illusoire de chercher à leur trouver un sens.